Après 3h30 de bus, on arrive à destination où nous attend, dans sa kangoo rouge, Oscar le gérant de la « Pousada dos Pássaros » où nous logeons. 4 bungalows offrent à leurs hôtes une merveilleuse chambre avec salle de bain et une terrasse avec hamac… le rêve ne s’arrête pas là.
Le lendemain matin, on saute dans le « Baby » Buggy rouge (qui a des problèmes d’embrayage), cap sur les plages qu’on nous a conseillé. Une fois s’être perdu faute d’indications, une fois des milliards de bosses et nids de poules passés, nous voilà à Praia do Forno, petite plage de 20 mètres de long, à peine 10 personnes, une eau translucide et les rochers plein d’oursins.
Notre ventre commençant à crier famine, nous repartons à bord du Buggy avec lequel Seb se donne à cœur joie de jouer son pilote de rallye. Arrivée à Praia da Ferradura, grande plage avec une bonne partie touristique pleine de restaurants de plage. Nous y mangeons de délicieux filets de poissons grillés et quelques huîtres, à 5 mètres de la mer. On pique une tête entre deux plats puis allons nous installer de l’autre côté de la plage, au calme.
Le soir, le centre-ville de Búzios ressemble à un parc d’attractions pour touristes, sans identité aucune : des restaurants bondés, des magasins ouverts tard, des bars passant du Rock revisité (si Prince et David Bowie avaient entendu …).Malgré tout, on ne peut s’empêcher de trouver charmant son port et sa promenade (appelée « Orla Bardot »).Au hasard d’une rue, un son de jazz nous attire au Café do Cinema, dernier endroit authentique de Búzios où il fait bon écouter du Chico Buarque et du Tropicalisme.
Notre dernier réveil à Búzios se fait sous les nuages, mais il en faut plus pour nous décourager de passer la journée à la plage. A 50 mètres de la « pousada »a se trouve la plage de Geribá, avec ses surfeurs (et oui mesdemoiselles) et ses vendeurs ambulants de « pasteis », glaces et caipirinhas.
On était loin d’imaginer ce qu’on allait retrouver à notre retour à Rio : l’agitation footballesque. Deux équipes de Rio s’affrontaient dimanche soir au Maracanã, et la sortie du stade a été très violente. En effet quand l’équipe de Flamengo perd, mieux vaut ne pas être dans les parages : leurs supporters fous furieux s’en prennent aux supporters adverses à coup de poings, de pieds, de jet de cailloux. Tout ça nous a valu une bonne frayeur dans le bus où tout le monde s’est caché quand ils ont vu les bandes de supporters accourir vers les bus. Le chauffeur a démarré en trombe et ne s’est plus arrêté que pour déposer les gens.Mais pas d’inquiétude, nous avons retrouvé notre chez nous où nous nous sommes réveillés le lundi matin avec une bonne insolation.
PS: Allez mater les photos sur Picasa !