26 mars 2007

Sur les traces de Brigitte

Vendredi 23 mars, on fonce à la gare routière au nord de Rio pour prendre notre bus en direction de Búzios. À 180 km de Rio, on y trouve les plus belles plages du Brésil, dit-on. La légende raconte que ce village a été découvert par Brigitte Bardot dans les années 60. On y retrouve d’ailleurs un côté Saint-Tropez avec ses pavés, ses petites rues, son port et son agitation nocturne.

Après 3h30 de bus, on arrive à destination où nous attend, dans sa kangoo rouge, Oscar le gérant de la « Pousada dos Pássaros » où nous logeons. 4 bungalows offrent à leurs hôtes une merveilleuse chambre avec salle de bain et une terrasse avec hamac… le rêve ne s’arrête pas là.

Le lendemain matin, on saute dans le « Baby » Buggy rouge (qui a des problèmes d’embrayage), cap sur les plages qu’on nous a conseillé. Une fois s’être perdu faute d’indications, une fois des milliards de bosses et nids de poules passés, nous voilà à Praia do Forno, petite plage de 20 mètres de long, à peine 10 personnes, une eau translucide et les rochers plein d’oursins.


Notre ventre commençant à crier famine, nous repartons à bord du Buggy avec lequel Seb se donne à cœur joie de jouer son pilote de rallye. Arrivée à Praia da Ferradura, grande plage avec une bonne partie touristique pleine de restaurants de plage. Nous y mangeons de délicieux filets de poissons grillés et quelques huîtres, à 5 mètres de la mer. On pique une tête entre deux plats puis allons nous installer de l’autre côté de la plage, au calme.

Le soir, le centre-ville de Búzios ressemble à un parc d’attractions pour touristes, sans identité aucune : des restaurants bondés, des magasins ouverts tard, des bars passant du Rock revisité (si Prince et David Bowie avaient entendu …).Malgré tout, on ne peut s’empêcher de trouver charmant son port et sa promenade (appelée « Orla Bardot »).Au hasard d’une rue, un son de jazz nous attire au Café do Cinema, dernier endroit authentique de Búzios où il fait bon écouter du Chico Buarque et du Tropicalisme.

Notre dernier réveil à Búzios se fait sous les nuages, mais il en faut plus pour nous décourager de passer la journée à la plage. A 50 mètres de la « pousada »a se trouve la plage de Geribá, avec ses surfeurs (et oui mesdemoiselles) et ses vendeurs ambulants de « pasteis », glaces et caipirinhas.


Mise à part le centre, Búzios est un vrai paradis sur terre avec des plages toutes plus belles les unes que les autres entourées d’une nature authentique : dépaysement et déconnection assurés.

On était loin d’imaginer ce qu’on allait retrouver à notre retour à Rio : l’agitation footballesque. Deux équipes de Rio s’affrontaient dimanche soir au Maracanã, et la sortie du stade a été très violente. En effet quand l’équipe de Flamengo perd, mieux vaut ne pas être dans les parages : leurs supporters fous furieux s’en prennent aux supporters adverses à coup de poings, de pieds, de jet de cailloux. Tout ça nous a valu une bonne frayeur dans le bus où tout le monde s’est caché quand ils ont vu les bandes de supporters accourir vers les bus. Le chauffeur a démarré en trombe et ne s’est plus arrêté que pour déposer les gens.Mais pas d’inquiétude, nous avons retrouvé notre chez nous où nous nous sommes réveillés le lundi matin avec une bonne insolation.

PS: Allez mater les photos sur Picasa !

12 mars 2007

Ballade, ballade...

Aujourd'hui je vais vous compter un peu de l’histoire architecturale de cette ville qu'est la belle Rio et une de nos balades.

Depuis les premières pierres posées aux abords de la baie de Guanabara au XVIème siècle et surtout au fil du XXème siècle, Rio de Janeiro a été morcelée en quartiers bien distincts les uns des autres.
Chacun a son style d'architecture, reflet de l'époque qui a fait son heure de gloire. Tout a marché par vague. Les riches ont chaque fois migré vers le sud depuis le Centro, au fur et à mesure que les quartiers vieillissaient ou voyaient arriver de nouveaux habitants venus de province ou de l'étranger.

Rio avance vers le sud et les plages chaque fois plus belles que les précédentes: ce fut tout d'abord Gloria et Santa Teresa, puis Flamengo et Botafogo, Copacabana délaissée pour Ipanema et maintenant Barra da Tijuca.

Petite balade à Flamengo:

Nous profitons de notre premier week-end pour flâner à pied dans Rio, dans Flamengo: vieux quartier bourgeois et de classe moyenne maintenant très populaire. Les immeubles d'origines sont de magnifiques maisons Art Déco dans des avenues bordées de palmiers gigantesques. Aujourd'hui, ce sont les familles de classe moyenne, si elles existent, qui vivent ici. Ce qui vous surprend ici, c'est le calme qui contraste beaucoup avec toute l'agitation perpétuelle du reste de la ville. Presque pas de voiture, des gens qui se baladent tranquillement à l'ombre, s'arrêtent parler au commerce du coin... Comment ne pas être charmé. Et comme toujours, toute cette végétation: dans la rue, sur les morros (les collines), aux balcons... on dirait que c'est la ville qui a du mal faire sa place au milieu de la nature envahissante.

Notre marche au milieu de ces demeures nous mène devant un gigantesque palais qui n’est autre que la maison du Gouverneur de l’État de Rio de Janeiro. Grande bâtisse blanche entourée de morros et surplombée par le Christ. Monsieur le Gouverneur ne doit pas beaucoup dormir les week-ends, car juxtaposé à sa bicoque, se trouve le stade du FFC : Fluminense Football Club. Rendez-vous de la bourgeoisie carioca, on peut venir y prendre le thé ou déjeuner face à la pelouse et à ce décor magique en pleine ville.

Notre marche continuera à l’ombre dan les rues de Laranjeiras et se finira par un retour en bus qui nous dépose au poste 2 de la plage de Copacabana, à 100 mètres de chez nous. On a bien mérité un petit bain de soleil.

PS: Visitez la galerie des photos pour en voir plus.. par ici !

4 mars 2007

Home, sweet home !

Le grand jour de l'emménagement est arrivé. Nous voilà nos 2 énormes valises et nos 3 sacs sur le dos direction Ipanema.

Seb nous a dégoté une bombe: un 3 pièces avec une terrasse donnant sur un patio, un hamac pour profiter du calme de la cour, ce qui contraste avec l'animation dans laquelle l'immeuble est situé. Il se trouve dans une grande rue du quartier d'Ipanema, tous les magasins possibles et imaginables, des bars, des restos, une succursale de ma fac à 3 minutes, notre banque à 2 minutes et le must du must: la plage au bout de la rue, le Poste 9, la plus belle de Rio.

Une véritable bombe ... qui explosa aussi vite qu'elle n'est arrivée: "En fait, la personne n'a pas libéré la chambre, ça vous ennuie de venir que demain?" Bon ok, une nuit de plus ou de moins peu importe.
Puis un cadeau bonus: un brésilien de plus de 30 ans (style Gürkan pour ceux qui connaissent) qui squatte 3 mois. Bon il a l'air cool, sympa, ça passe.
Après une heure à rester posés dans le hamac à déguster notre nouveau chez nous, on découvre avec surprise réciproque un coloc qui vit dans notre chambre et on apprend que la propriétaire n'habite pas ici comme convenu.

Pas réglo pour un sous !! La propriétaire ne revient pas, on n'attend plus, s'en est trop, on prend nos affaires sous le bras, on réfléchie à mille et une solution, et finalement nous partons chez une collègue de Seb qui a la gentillesse de nous acueillir.

Adieu appartement de nos rêves et bonjour sosrechercheappartario.com !

Mais apparemment c'est courant par ici ce genre de galère, il faut gérer et on trouvera bien un endroit où on sera chez nous, bien vite j'espère ! Ne vous inquiétez pas on n'est pas à la rue non plus, plusieurs plans temporaires prennent surface !! Ca nous permet de vivre dans différents quartiers, c'est pas mal pour découvrir Rio !

1 mars 2007

Bem-vindo ao Brasil

13 heures d'avion c'est long !!Alors pour s'occuper on mange, on dort, on observe par le hublot cet océan de nuages, on pense, on regarde des films, on a envie de claquer la gamine de derrière qui tape dans le fauteil et qui ne veut pas dormir...

Me voilà enfin foulant le sol brésilien après avoir passé toutes les étapes telles que douanes, récupération sportive des bagages, déclaration de biens ...Au bout du couloir, je vais enfin retrouver mon chéri ... ou pas !! Stupeur, pas de Seb ...!! Imaginez vous ma tête, mon sang ne fait ne fait qu'un tour, je me vois déjà seule à Rio ! Pas de souci il me retrouve 10 minutes plus tard ! Il s'était perdu dans les couloirs à la recherche d'informations sur mon vol !! Premier contact houleux avec les brésiliens: les "taxistas" condisent comme des malades !

Je découvre enfin cette ville qui sera mon environnement quotidien pendant quelques temps. Ca scintille de partout, une animation de folie, des personnes aimables et souriantes. Mes yeux s'émerveillent de tout, et l'odorat en prend un bon coup aussi !
Et sans oublier la chaleur, le soleil, la plage... que demander de plus ! C'est extra !

Une certaine impatience s'installe, celle de vouloir tout découvrir, celle de vouloir circuler librement, celle de se sentir chez nous.

Excitation, émerveillement et impatience sont les trois mots clés de cette arrivée à São Sebastião do Rio de Janeiro !

PS: bon anniversaire Jo !