13 mai 2007

Visite au Chef de la Ligue des SupersPotes et son miracle du Pain

Note de l’éditeur : nous vous prions de nous excuser pour le manque de soleil au cours de ces deux reportages. Pour notre défense, nous signalons que l’hiver arrive chez les Cariocas, il ne fait plus que 26°C en journée, à peine 20°C la nuit, pour tout vous dire je sors ma petite laine.

Après 3 mois de vie à Rio, nous sommes enfin allés visiter les 2 incontournables: le Pão de Açucar (le Pain de Sucre) et le Cristo Redentor; louons la venue de mon frère Nicolas.

Dans le quartier de Urca se situe le Pain de Sucre. Munis d’après-ski, nous y accédons en empruntant deux téléphériques successifs, le premier nous mène au Morro da Urca et le second Morro do Pão de Açucar proprement dit à 395 mètres. Pour les plus courageux, il est possible de monter en escaladant… (On t’y emmènera Ecureuil)

Pour la petite histoire, le premier système de téléphérique date de 1912, les vestiges de ce dernier sont exposés au Morro da Urca, ne vous en faites pas ce n’est pas lui que vous prenez pour monter. Le nouveau système date de 1972.

Vous vous demandez sûrement d’où le Pão de Açucar tire son appellation ? Non ?! Bah je vais vous le dire quand même.

La plupart des gens admettent que cela lui vient de sa ressemblance avec un pain de sucre, mais pour d’autres, Pão de Açucar viendrait de la déformation du terme indien « Pau-nh-Acuqua » qui signifierait « montagne haute, pointue et isolée ». Le débat est ouvert.


En haut du Pain de sucre nous découvrons une vue merveilleuse de Rio. Nous pouvons y voir la baie de Urca juste en dessous, la plage de Copacabana puis toute la baie de Guanabara. Malgré un temps mitigé nous pouvions apercevoir Niteroi (ville de l’autre côté de la baie) ainsi que son Musée d’Art Moderne que l’on doit à l’architecte brésilien réputé, Oscar Niemeyer. Ce musée ressemble à une grosse soucoupe volante posée au bord de la mer (regardez bien les photos…), avis aux ufologues !

Autre point de vue exceptionnel : la statue du « Cristo Redentor » qui se trouve en haut du Corcovado à 710 mètres au dessus de la mer. Le moyen le plus simple et le plus pratique de s’y rendre est de prendre un taxi avec qui il faut négocier un forfait. Cela nous a permis de se faire déposer au Christ puis de passer par le Mirante Dona Marta : un autre point de vue de carte postale.


Le Christ date des années 30, il mesure 30 mètres de haut. Pour le coup il est vraiment très impressionnant !

Au pied de la statue, il y a une vue à 360° sur Rio : de Leblon à Copacabana, en passant par Lagoa et le Jardim Botânico, puis Botafogo, Flamengo, Gloria, Catete, Santa Teresa, Centro, le plus grand stade du monde : le Maracanã, le mont Tijuca, la Zona Norte… en somme, TOUT !

Au mirante Dona Marta, on a la plus belle vue sur le Pain de Sucre, ça vaut le détour. Ce point de vue doit son nom à une dame, Dona Marta (vous l’aviez deviné) qui avait une « Fazenda », grande propriété, à flan de morro. Femme de bienfaisance, elle a laissé les gens de la « Communidade » (autre terme pour désigner une favela) construire des maisons sur ses terres.

De ces deux sites, nous avons admiré toute la beauté de Rio de Janeiro et mesuré la chance d‘être ici. Pour vous en rendre compte, vivitez les deux galeries photo.

Outre des vues splendides sur Rio, ces 2 visites obligatoires de Rio ont un point commun : la présence d’animaux en tout genre comme des pigeons ou des fourmiliers. Mais aussi plein de petits singes qui sautent dans tous les sens, beaucoup les trouvent mignons mais si vous regardez de plus près, leurs yeux dénotent une bonne part d’espièglerie, alors méfiez-vous !


PS de Seb : venez sans crainte, les singes sont adorables ; c’est Sophie qui en a peur.

PS de Sophie : Ben on verra le jour où tu te feras bouffer ton « salgado » par une de ces bestioles fourbes.

PS de Nico : le « salgado » c’est moi qui l’ai mangé … mais je ne savais pas que j’étais fourbe ???


PS Final: Pleins de belles photos du Christ et du coucher de soleil depuis le Pão de Açucar !

10 mai 2007

Av. Prado Junior, 297, apt. 704

Oi caras!

Aqui está o meu primeiro artigo em português para apresentar a você o nosso imóvel provisório.

Depois daqueles problemas descritos na mensagem da Sophie, achamos um apartamento de temporada: quer dizer que iremos ficar no máximo até fim de junho. É o apartamento de uma francesa muita apegada ao dinheiro dela e bem chata. Mas ele é lindíssimo.

50 m² para 2: uma sala-quarto-cozinha e um banheiro com chuveiro.
Muito bem decorado ao estilo brasileiro, uma rede (que luxo), e nossa mala que faz mesa de apoio.

O imóvel fica no inicio do bairro de Copacabana, ao lado do Leme, a 2 quadras do posto 2 da praia, na avenida Prado Junior. É a parte das prostitutas, dos travestis e dos bares onde se encontra essas raparigas (aqui, “rapariga” quer dizer filha do bordel). Já entramos neles (só para dar uma olhada, somos curiosos): o Barbarela do tipo luxo, entrada a R$ 60, a Chicholina “bar americano”, o SunSet ao lado da minha casa, 16m² “quase” sem luz, muito estranho!

Essa parte do bairro é menos perigosa que outros lugares de Copacabana porque os proprietários das “meninas” e a policia vigia os/as que lhe dão dinheiro. Mas sempre ficamos atentos.

Gostamos muito de viver aqui, fica tudo aberto a noite toda: bares e supermercado. É um bairro com muita atividade como precisamos e tudo perto: ônibus, metrô, praia, amigos, restaurantes, bancas de jornais...

Espero que tenham entendido tudo!


7 mai 2007

Caipirinha

- Bonjour les petits chefs, aujourd’hui, Maïté et moi-même allons vous apprendre à concocter une bonne petite caipirinha.

- Bonjour Madeleine, bonjour chers télespectateurs. Nous allons vous apprendre à préparer la boisson nationale du Brésil faite à base de « cachaça » : eau-de-vie obtenue par fermentation du vésou, le jus de canne à sucre. Alcool paysan par excellence, il est désigné aussi sous les noms de « aguardente » (eau-de-vie) ou « pinga » (gnôle), ou bien suivant les régions « branquinha », « birita », « caninha », « gas », « óleo »... La cachaça est distillée à 40° et immédiatement mise en bouteille, contrairement au rhum agricole, qui lui est distillé à 65~75° et vieilli en fus de chêne puis ramené aux degrés souhaités par adjonction d'eau de source. Mais revenons à nos moutons mes cocos.

Qu’allons-nous utiliser d’autre Madeleine ?

- Ce n’est pas très compliqué Maïté. Vous avez aussi besoin de citrons, un et demi par personne, du sucre…

- On peut utiliser du sucre raffiné ou bien du sucre dit « mascado » (pas raffiné), n’est-ce pas ?

- Tout à fait. Il vous faut aussi de la glace: pillée ou en morceaux.

- Commencez par couper les citrons dans le sens de la longueur pour pouvoir retirer facilement le filin du milieu.

- Pourquoi cela mon amie ?

- Et bien cette partie blanche contient le goût amer du citron, en l’enlevant vous rendrez plus agréable le breuvage.

- Pour cela pratiquez deux incisions en diagonale : comme ceci. Puis découpez tout les citrons en petits morceaux.

- On met tout ça idéalement dans un checkeur ou à défaut dans un récipient qui pourra être fermé par la suite.

- Parfaitement ! Soupoudrez avec le sucre…

- … deux petites cuillères par personne.

- Vous faites bien de le remarquer Madeleine. Maintenant vous pilonnez tout ça. Allez y énergiquement ma chère !…

- Vous obtenez ceci fidèles téléspectateurs !

- Très bien. Maintenant nous ajoutons la glace et une dose de cachaça par personne. Chacun ajustera à sa guise ;-)

- On referme le récipient pour le secouer. Je vais vous laisser faire Maïté, vous avez plus de force que moi.…

- Et voilà ! Y’a plus qu’à goûter. Huuum ! C’est un délice !

- J’espère que vous avez passez un bon moment en notre compagnie. Nous attendons avec impatience vos commentaires et récits d'essais. Au revoir Maïté!

- La prochaine fois nous vous ferons decouvrir la « capeta ». Merci aussi à Nicolas pour sa participation active. Au revoir Madeleine. Et rappelez vous, buvez avec modération !