Merci à ce cahier... merci à toi.
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Quelques photos pour illustrer ce post... par ici !
Oi, vous trouverez dans ces pages des récits et descriptions de nos 2 ans à Rio de Janeiro (2007-2009). Esperemos que vão curtir !
Le lendemain, je me lève tôt pour un petit dejeuner sur la place publique. Mr Joaquim de beau matin ne parle déjà que de de Dieu et à lui. Je l’invite à ma nappe mais il refuse et me laisse seul avec mes bons produits organiques : mangue, banane, graviola (mixture de céréales), miel, pain arabe, pâte de goyave et fromage (Roméo et Juliette) !
Au point d’information du tourisme, je rencontre Mauricio, 30 ans, guide, venu il y a 2 ans en vacances et qui n’est jamais reparti. Cette information suscite beaucoup de curiosité et je sens que je vais adorer découvrir cette région pour comprendre son geste.
5kms de VTT et 2 à pied. Tout au long du chemin, Mauricio me parle du cerrado, des différentes formations géologiques, des sous divisions de ce biome, des plantes et de leurs usages médicinaux et nutritifs. En quelques heures je me rends compte de l’importance de cette région, une des plus riche au monde (7 plantes sur 10 peuvent servir pour un usage médicinal ou nutritif, contre 5 sur 10 en Amazonie), et des difficultés de conservation de ce patrimoine, malheureusement, comme beaucoup d’autres beautés de la nature, détruit lentement par le pire des prédateurs de la planète : l’Homo Sapiens Sapiens. Mono-culture, routes, carrières de minerai, expension sans gestion durable de l’urbanisme, appropriation ilégale de terrains par les riches propriétaires terriens pour y planter du trangénique ou faire de l’élevage de bovins... l’homme tente de profiter au maximum de cet espace, il veut du profit immédiat, faire de l’argent facile et rapide sans penser à léguer au monde ce patrimoine. Sans que personne ne me voit, je verse une larme. Mais ne soyons pas péssimistes pour l’heure car la ballade est magnifique car je m’approche d’une belle cascade d’eau fraiche.
Face à l’eau qui tombe avec force pour ensuite couler avec calme, j’emplie mes poumons d’air pur ainsi que mon cerveau. Commençant une réflexion sur la théorie du chaos et le sens de vie, tel Siddartah dans le livre éponyme de Herman Hesse, je tente de m’abstraire de toute pensée pour être libre et clairevoyant, l’espace d’un court instant. Ce sentiment de liberté m’appaise.
Les deux journées suivantes sont calmes, sans grande excurssion et avec beaucoup de temps passé seul au bord de ruisseau, observant la nature et me faisant masser par les cascades.
Un autre point important dans ma félicité est la nourriture. Comme tout bon français, j’aime manger mais ici il est facile de manger bien : sain et equilibré. Je me fais plaisir à ne donner a mon corps que des produits sans agrotoxiques, en d’autres termes, bio comme on dit en France et de culture locale.
Le bien-être de l’esprit ne peut se faire que dans un corps sain. C’est bête mais ça le fait sourire. Essayez, vous verrez vite la difference !
Beaucoup d’impréssions en vrac... ça a été très dur de retranscrire ce que j’ai ressenti face à ses merveilles de la nature. Jugez-en par vous même en regardant quelques photos... par ici !