12 avril 2007

Impressions en vrac !

Voici rien que pour le plaisir quelques petits détails de tous les jours que nous souhaitons partager avec vous.

Onibus

J’ai trouvé le meilleur des réveils à Rio : un trajet de « onibus » (bus). Un petit coup de pompe, une nuit difficile, n’en dite pas plus j’ai la solution, et ça ne vous coûtera que R$ 2,00. Tendez le pouce, levez le bras et un bus s’arrêtera devant vous. La thérapie peut commencer. Vous sortez doucement de votre somnambulisme lorsque vous entendez le bruit de l’embrayage (si embrayage il y a) au passage de la première. Puis ça vous fait le même effet quand la seconde s’enclenche. Vous êtes brusquement sorti de votre état second au premier virage. Et au moment de l’arrêt, plus que brutal accompagné d’un bruit monstrueux de freins, vous êtes prêt pour votre journée, le coup de barre ne se représentera qu’après le déjeuner. Et oui les conducteurs de bus sont de vrais pilotes. Leurs bus ont l’air de sortir d’un cimetière pour auto et pourtant ils sont maîtrisés parfaitement par ces schumi-urbains. Ils prennent les virages à une vitesse folle, des bosses, peu importe, des piétons, ils n’avaient qu’à pas être là ! Ils sont vraiment très bon, on a le droit à nos tours de Space Mountain quotidiennement.

Petite anecdote qui vous fera sourire : les bus trop usés au Brésil sont revendus à d’autres pays d’Amérique du Sud, comme l’Argentine par exemple… ça promet d’être d’autant plus sportif et polluant dans ces pays de troisième main !

La mer et nous

La vie dans une ville qui a des plages, et l’océan qui plus est, est merveilleusement agréable. A Rio, on peut passer de toutes petites ruelles bondées et agitées à une immensité bleue qui s’étend à perte de vue. Et là, vraiment je tiens à dire que c’est un luxe. Se poser en face de la mer fait relativiser beaucoup de chose, on se sent apaisé dès qu’on l’aperçoit. D’autant plus qu’à la plage on a tout à disposition : des vendeurs d’« empadas » et de « pasteis »: des beignets salés de toute sorte, de crevettes en brichettes, de fromage grillé, de boissons:canettes, caipirinha... c’est le paradis (sauf pour la ligne) et aussi des vendeurs de bijoux, de paréos, de toiles de peintures. On ne sort donc avec presque rien: un peu de monaie, la crème solaire et bien évidement la paire de Havaianas: les tongs les plus confortables du monde !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Effectivement l'"onibus" est un bon moyen d'avoir des sensations fortes .... au réveil. Cela ma fait penser à ce que j'ai pu voir en Iran ou surtout en Afganistan (Kaboul). On dirait qu'il y a un concours entre l'Est et l'Ouest. Mais toujours ce folklore avec les gens qui s'accroche dessus, aux portières, sur le côté (on oserait presque dire dessous... mais non tout de même).

Par contre je ne sais comment est la décoration des "onibus", mais je peux vous dire qu'à "l'Est" les peaux de mouton et les tissus de toutes les couleurs parent ces bus. (si je retrouve une photo, nous pourrons comparer!!! dans un prochain envoi).

En tout état de cause "les yeux" et les oreilles engrangent de merveilleux souvenirs et tout cela se passe, en général, dans la bonne humeur.

A suivre pour de nouveaux commentaires..!