Les nouvelles sont sinistres en cette 177ème journée de l’année 2007, où nous célébrons les 41 ans de Dany Boon, les 35 ans de Garou, ou encore l'anniversaire de la création des Nations Unis en 1945 et le premier vote des femmes belges en 1949... La violence est encore à l’ordre du jour, mais aujourd’hui je parlerai de celle qui vient du haut et qui fait des ravages chez les plus démunis.
Ici à Rio, 5 jeunes habitants des immeubles huppés du quartier Barra de Tijuca ont tabassé lâchement une employée domestique et lui ont volé son sac à main. Un fait qui pourrait arriver n’importe où mais qui se répète un peu trop par ici. Ce week-end encore, à São Paulo, des faux punks (des quartiers chics) ont tué un jeune des favelas à coup de couteau. A Brasilia, un indien patoxó brulé vif par des jeunes qui voulaient s’amuser…
Ici à Rio, 5 jeunes habitants des immeubles huppés du quartier Barra de Tijuca ont tabassé lâchement une employée domestique et lui ont volé son sac à main. Un fait qui pourrait arriver n’importe où mais qui se répète un peu trop par ici. Ce week-end encore, à São Paulo, des faux punks (des quartiers chics) ont tué un jeune des favelas à coup de couteau. A Brasilia, un indien patoxó brulé vif par des jeunes qui voulaient s’amuser…

Ces comportements sadiques et surtout irréfléchis sont l’œuvre d’étudiants en médecine, droit et informatique (privilégiés compte tenu du système d’éducation défaillant, qui n’est pas à la portée des plus pauvres) … des garçons qui sont censés avoir reçu une éducation.
Ces gestes, malheureusement, reflètent la mentalité des têtes « pensantes » de ce pays qui sont nombreuses et partout, et qui au grand damne du peuple contrôlent le pays, dirigent, pillent, traitent et humilient les pauvres.
Comment des gens favorisés peuvent être capables de tant de barbarie, d’incivilité, de manque d’étique et de respect ? Beaucoup de réponses. Elles ne sont pas toutes l’unique raison mais ensemble forment un climat général qui peut en mener certains (car ce n’est pas non plus un comportement général) à agir ainsi : la violence envers les pauvres montrée à la télé, la répression sans raison exercée sur les honnêtes habitants des favelas, l’impunité avec laquelle la classe politique vole les richesses de l’Etat, l’héritage séculaire des colons puis des barons terriens, et enfin de l’armée dictatrice qui a toujours profité du plus faible pour satisfaire sa soif d’argent…
Ce qui est sûr c’est que ces jeunes ne sont pas les seuls responsables de leurs actes. On pourrait appliquer la théorie de causalité (mais ces critères ne sont pas reconnus par la loi pour éviter l’effet infini du problème : clin d’œil à Sophie !) pour reporter la faute aux parents, aux grands-parents, à la société et ainsi de suite.
Ces jeunes sont éduqués pour ne pas avoir de conscience sociale (ni politique) et pour devenir la classe dirigeante de ce pays : ils seront avocats, patrons d’entreprises, des gens avec suffisamment de pouvoir pour continuer à agir ainsi sans se remettre en question, dans un pays où il suffit d’un bon avocat (si on peut appeler ça ainsi pour certains tant le diplôme est « fictif ») pour gagner à tous les coups. Persécuter les petits boulots, les employés de maison, les chauffeurs de bus... toute la masse salariale qui fait vivre ce pays.
Ainsi au Brésil les riches conservent leurs pouvoirs, sans rien lâcher.
Ces gestes, malheureusement, reflètent la mentalité des têtes « pensantes » de ce pays qui sont nombreuses et partout, et qui au grand damne du peuple contrôlent le pays, dirigent, pillent, traitent et humilient les pauvres.
Comment des gens favorisés peuvent être capables de tant de barbarie, d’incivilité, de manque d’étique et de respect ? Beaucoup de réponses. Elles ne sont pas toutes l’unique raison mais ensemble forment un climat général qui peut en mener certains (car ce n’est pas non plus un comportement général) à agir ainsi : la violence envers les pauvres montrée à la télé, la répression sans raison exercée sur les honnêtes habitants des favelas, l’impunité avec laquelle la classe politique vole les richesses de l’Etat, l’héritage séculaire des colons puis des barons terriens, et enfin de l’armée dictatrice qui a toujours profité du plus faible pour satisfaire sa soif d’argent…
Ce qui est sûr c’est que ces jeunes ne sont pas les seuls responsables de leurs actes. On pourrait appliquer la théorie de causalité (mais ces critères ne sont pas reconnus par la loi pour éviter l’effet infini du problème : clin d’œil à Sophie !) pour reporter la faute aux parents, aux grands-parents, à la société et ainsi de suite.
Ces jeunes sont éduqués pour ne pas avoir de conscience sociale (ni politique) et pour devenir la classe dirigeante de ce pays : ils seront avocats, patrons d’entreprises, des gens avec suffisamment de pouvoir pour continuer à agir ainsi sans se remettre en question, dans un pays où il suffit d’un bon avocat (si on peut appeler ça ainsi pour certains tant le diplôme est « fictif ») pour gagner à tous les coups. Persécuter les petits boulots, les employés de maison, les chauffeurs de bus... toute la masse salariale qui fait vivre ce pays.
Ainsi au Brésil les riches conservent leurs pouvoirs, sans rien lâcher.
Les brésiliens ne sont pas les seuls à se comporter ainsi. On retrouve ce phénomène chez pas mal de personnes de la communauté « expat’ » qui se croient supérieures. Ou bien chez les touristes qui prennent trop souvent les demoiselles pour des catins.
Une lueur d’optimisme brille au loin : celle des personnes de classe moyenne ou même pauvre qui chaque fois plus se permettent « d’ouvrir leur gueule ».
Crions ensemble pour réveiller le peuple brésilien ! Faisons preuve d’humilité et de respect face à chaque citoyen du monde.
PS: merci à Thiaggo pour son article sur son blog et pour toutes les discussions que nous avons.
Crions ensemble pour réveiller le peuple brésilien ! Faisons preuve d’humilité et de respect face à chaque citoyen du monde.
PS: merci à Thiaggo pour son article sur son blog et pour toutes les discussions que nous avons.
1 commentaire:
Ca me rappelle tristement mon sejour en Afrique du Sud... Les blacks ont desormais acces a la richesse et au pouvoir mais les blancs ne partagent pas facilement leurs avantages. Et lorsque des blacks parviennent a s en sortir, ils forment une categorie sociale intermediaire qui s integre a la societe de consommation. A cote de ca, les pauvres restent tres pauvres et miserables...
En ce qui concerne les expats, j aprouve...
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